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MIKA en 2020 est devenu sociétaire au Salon des Indépendants à l'origine appelée Salon des refusés en 1884, institution de l'histoire de l'Arts en France et en 2022.

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En 2022 MIKA ouvre son espace culturel d’exposition à Brive la Gaillarde: RESPIR’ART

 

RESPIR’ART Manifestation Artistique est née en 2020 lors d’un constat alarmant sur le système du Salon et des galeries où l’artiste est obligé de payer pour exposer ce qui joue un rôle actif dans l’appauvrissent culturel français.

Par ce jeu de l’argent, le grand perdant c’est le public. 

La transmission de l’émotion est un pouvoir immense et ne peut se résumer à un critère de sélection financière.

Je suis convaincu que la médiation culturelle joue un rôle essentiel dans l’initiation au monde des Arts. Je pense également qu’il est important d’offrir une place à la réception sensible des oeuvres grâce à la scénographie des expositions. 

Pour toutes ces raisons en 2022 Mika ouvre son espace culturel d’exposition à Brive la Gaillarde où il invite des Artistes à exposer.

Mon parcours

Artiste plasticien né en 1987.


Après des études d’art à l’Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne), il se perfectionne dans la technique de la surimpression photographique argentique (directement sur négatif). Il en fait son art auquel il aime dire : « J'imagine les possibilités de modulation, de complexification, d'enchevêtrement des plans photographiques avant de capturer l'image sur le film négatif.

Il n'y a ni retouche, ni manipulation au moment du développement ».


Ses surimpressions quelles soient urbaines ou natures ne peuvent nous laisser indifférents, plus on regarde, plus on découvre, son univers nous aspire et nous transporte : « L'appropriation du réel et sa transformation émanent d'un jeu subtil entre conscient et inconscient, la surimpression me permet de créer un moment de doute entre l'imaginaire et la réalité »
 

Paris 1 Panthéon Sorbonne Arts et sciences des Arts.

Lycée autogéré de Paris.

Pratique et apprentissage des Arts

Les premiers contacts se sont faits dès l’enfance, mon père avait une troupe de théâtre vivant, j’ai toujours entendu chanter, jouer, danser, peindre, dessiner… J’ai fréquenté les ateliers municipaux de peinture et de sculpture ainsi que le conservatoire où j’ai appris à jouer du saxophone.

Mes sources d’inspiration

L’école du Bauhaus, avec László Moholy Nagy et sa sculpture L i g h t - S p a c e Modulator, 1930 et le photodynamisme des frères Bragaglia, (chefs de file du mouvement futuriste photographique) constituent des exemples d’oeuvres et de concepts qui m’ont permis de prendre conscience des éléments, des outils de création. Maintenant la vie reste le moteur le plus important à ma création.

Rencontre avec Mika Dominguez, artiste plasticien

Entretien réalisé par Jenny G. Chevallier, anthropologue de l’art, Paris III, totemisia.com


JC : Mika, comment décrire votre écriture photographique ?
M : Je travaille en argentique, avec la technique de la surimpression directement sur négatif. J'observe les lumières, les tons, les contrastes, les lignes, les formes, les textures, les perspectives dans une vision non figurative du monde qui m’entoure.
Je capte plusieurs plans photographiques sur le même négatif : il n'y a ni retouche, ni manipulation au moment du développement.


JC : Au moment où vous captez la 1ère image, comment laissez-vous la place à la 2ème qui viendra en surimpression ?
M : J'imagine les possibilités de modulation, de complexification, d'enchevêtrement des plans photographiques avant de capturer l'image sur le film négatif.


JC : Quelle est la singularité de votre démarche ?
M : En me libérant des codes académiques de la photographie (jeu d'ombre et de lumière, construction, contraintes techniques), j'explore les possibilités infinies de modifier le réel, sans toutefois le gommer (personnages, silhouettes, éléments d'architecture, textures).


JC : Dans la création de vos images, quelle finalité cherchez-vous ? Que souhaitez-vous transmettre à votre public ?
M : Je cherche à offrir une autre vision du réel : je pense en transparence et je capte sur la surface sensible un ensemble de lignes, de formes détachées de la figuration. L'appropriation du réel et sa transformation émanent d'un jeu subtil entre conscient et inconscient.


JC : Pourriez-vous dire que vous procédez à une réécriture du réel ?
M : En fait, la surimpression me permet de créer un moment de doute entre l'imaginaire et la réalité.


JC : Pourrions-nous dire que c’est précisément là, dans ce doute, que se situent le mystère et la poésie qui se dégagent de vos images ?
M : La construction mentale qui précède l'acte photographique laisse place aussi à la réception sensitive de l’image.


JC : Actuellement vous travaillez sur des thématiques opposées : l'urbain et la nature. Votre démarche est-elle similaire selon les sujets ?
M : Même si l'effet produit peut sembler différent (ouverture onirique dans la ville et précision de la matière picturale dans la nature) mon regard cherche toujours à traduire mon sens esthétique dans une vision sensible d'un réel transformé.


JC : Comment définiriez-vous votre pulsion créatrice ? Votre « nécessité intérieure » pour reprendre la formule de Kandinsky ?
M : J'aime penser et construire mes images en transparence. Une fois que tout est installé dans ma tête, appuyer sur le déclencheur puis ressentir la mécanique de l'appareil photographique me procurent une sensation de bien-être intense : à cet instant précis je sais que je suis à ma place, je respire, j’existe.

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